Brigitte Kieffer, PhD

Directrice de recherche

 brigitte.kieffer@unistra.fr

 03 68 85 36 53 

B. L. Kieffer est Directeur de Recherche à l’INSERM (U1114, Strasbourg France) depuis 2019. Précédemment, elle a occupé un poste de Professeur à l’Université de Strasbourg où elle a développé sa recherche au sein de l’IGBMC, un des principaux centres de recherche biomédicale en Europe, puis Professeur à l’Université de McGill (département de Psychiatrie) et directrice scientifique de l’Institut Douglas. En isolant le premier gène codant pour un récepteur aux opiacés, elle a ouvert le champ d’exploration des mécanismes moléculaires qui sous-tendent les réponses nociceptives, et les comportements liés aux processus de récompense et aux réponses au stress. Ses travaux sur le système opioïde ont débouché sur des avancées majeures dans le domaine de la douleur, des addictions et des troubles de l’humeur ainsi qu’en pharmacologie moléculaire et dans la recherche sur les RCPG. Elle a construit et partagé à l’échelle internationale des outils génétiques uniques pour la recherche biomédicale et les neurosciences. Brigitte Kieffer a reçu de nombreux prix prestigieux parmi lesquels le prix Lounsbery (Académies des Sciences française et américaine) et le prix Lamonica de Neurologie (Académie des Sciences). En Mars 2014, elle a aussi reçu le prix L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science. Elle a été nommée membre d’EMBO en 2009 et de l’Académie des Sciences (France) en 2013. Elle a publié environ 300 publications dans des journaux internationaux et a donné plus de 200 conférences à travers le monde.

 Pubmed

 

Laurence Lalanne, PUPH MD PhD

PUPH

 laurence.lalanne@chru-strasbourg.fr

 03 88 11 51 35

Recherche

Laurence Lalanne travaille sur la problématique des troubles addictifs en lien avec les troubles neurocognitifs et psychiatriques. Les projets développés ont pour but d’explorer deux axes de recherche :

  • d’une part de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques cognitifs des troubles addictifs, et en particulier l’impulsivité. L’impulsivité est en effet un marqueur de l’addiction car elle potentialise la mise en place de comportements addictifs mais aussi favorise le maintien de l’addiction. L’impulsivité est composite et il nous apparait nécessaire d’en examiner les différents aspects afin de trouver à terme des stratégies thérapeutiques adaptées.
  • d’autre part comprendre comment les facteurs environnementaux et sociaux potentialisent l’émergence des troubles addictifs, par une approche en épigénétique. Il s’agit d’examiner comment les facteurs sociaux et psychiatriques impactent la transcription des gènes et leur expression. L’examen de ces déterminants permettra de mieux comprendre les profils de consommation des usagers en fonction de ces facteurs.

Biographie

Laurence Lalanne est chercheure à l’unité INSERM 1114 depuis 2005. Elle est Professeure d’addictologie et cheffe du service d’addictologie au Hôpitaux Universitaire de Strasbourg. Elle a été formée à la recherche en cognition chez l’homme à l’unité INSERM 1114 (Dr Anne Giersch) et à la recherche fondamentale chez l’animal dans le laboratoire du Pr Brigitte Kieffer (IGBMC, 2013-2014). Elle travaille avec le Pr Brigitte Kieffer et le Dr Emmanuel Darcq sur les aspects translationnels des troubles addictifs. Elle collabore avec Pierre-Eric Lutz, chercheur à l’INCI et spécialiste de l’épigénétique, sur les liens entre addictions et facteurs socio-psychiatriques. De 2015 à 2021, elle a participé en tant qu’investigateur principal sur le site de Strasbourg à l’évaluation des salles de consommations à moindre risque sur l’étude COSINUS (volet santé). Un rapport de cette évaluation est disponible sur le site de l’INSERM : (https://www.inserm.fr/sites/default/files/2021-05/Inserm_RapportSalleConsoMoindreRisque_mai2021.pdf).

 

Emmanuel Darcq, PhD

Chargé de recherche

 edarcq@unistra.fr

 03 68 85 30 95

Les travaux antérieurs d’Emmanuel Darcq ont porté sur la neurobiologie de l'abus d'opiacés et d'alcool. Il a étudié l'implication de nombreuses régions cérébrales avec un intérêt particulier pour une région cérébrale fascinante, l'habénula. Il a réalisé son doctorat à l’IGBMC dans l’équipe du Pr Brigitte Kieffer sur les adaptations moléculaires et comportementales dans les réponses à la morphine.  Ensuite, il a effectué un post-doctorat à l'Université de Californie, San Francisco (UCSF, USA) dans le laboratoire du Pr Dorit Ron, où il a étudié les voies de signalisations régulant la transition d’une consommation modérée vers une consommation excessive d’alcool. Pendant cette période, il a également travaillé sur le rôle des miRNAs dans cette perte de contrôle. Il a ensuite rejoint l’université McGill (Montréal, Canada) comme associé de recherche afin de développer des projets portant sur les rôles du récepteur aux opiacés mu dans l’habénula, les réponses aversives et la communication cérébrale. En décembre 2020, il a rejoint l’unité INSERM 1114 au CRBS en tant que Chargé de Recherche dans l’équipe du Pr Brigitte Kieffer. Ses travaux ont pour but de déterminer les fonctions des neurones habénulaires dans l'addiction aux opiacés dans le but d’améliorer le traitement contre les troubles des consommations aux opiacés. Cette recherche intégrera l’analyse de l’activité neuronale au niveau local et au niveau du cerveau entier. Au long terme, ses objectifs de recherche sont d'identifier des cibles moléculaires, des mécanismes de circuits et des nouveaux biomarqueurs qui pourraient être utiles dans le développement de thérapies pour traiter la dépendance aux opiacés. (Voir plus)

 Pubmed

Florence Allain, PhD

Post-doctorante 

 florence.allain@inserm.fr

 03 68 85 36 50

Je m’intéresse aux mécanismes neurobiologiques impliqués dans le développement de troubles psychiatriques tels que la toxicomanie ou la dépression. 
J'ai effectué mon doctorat en neuropharmacologie à l’Université de Montréal dans le laboratoire d'Anne-Noël Samaha. J'y ai étudié l'influence de la pharmacocinétique de la cocaïne (quantité de drogue consommée, vitesse et fréquence d'administration) dans le développement d'un phénotype toxicomane chez le rat mâle.
Depuis 2019 j'ai commencé mon postdoctorat dans le laboratoire de Brigitte Kieffer (tout d'abord à l'Université McGill, Montréal puis à l'Université de Strasbourg, INSERM). Je m'intéresse actuellement au rôle de RCPGs habénulaires dans les troubles émotionnels négatifs en condition basale ou en condition de stress social qui modélise un phénotype dépressif chez les souris.

 Pubmed 

Marion Sourty, PhD

Post-doctorante 

 sourty@unistra.fr

 03 68 85 38 20

 

 Pubmed 

Lola Welsch

Doctorante

 lola.welsch@inserm.fr

 03 68 85 36 50

Je suis étudiante au doctorat : après avoir étudié 3 ans à l’université McGill au sein de l’institut Douglas, je vais terminer ma thèse à l’INSERM au CRBS. J’essaie de comprendre le lien entre l’utilisation d’opiacés et l’état émotionnel négatif qui y est associé. Pour cela, je m’intéresse particulièrement aux neurones sensibles à la morphine dans le noyau du raphé dorsal, qui est essentiel dans la régulation des émotions.  Quand je ne suis pas au labo, j’aime aussi partager ma passion pour les neurosciences en participant à des événements de vulgarisation scientifique comme Pinte de Science ou je m’aère l’esprit en allant randonnée !

 Pubmed 

Dersu Özdemir

Doctorante

 dersu.ozdemir@inserm.fr

  03 68 85 30 90