Résumé de la thèse :
Étude des fluctuations d’attention soutenue chez les volontaires sains et les patients souffrant de schizophrénie : approche électrophysiologique
L’objectif de ce travail de thèse était d’avancer sur les mécanismes de contrôle cognitif associés aux fluctuations attentionnelles. A cette fin, nous nous sommes appuyés sur différentes méthodologies pour distinguer des périodes d’attention optimale et suboptimale (sur la base de la variabilité intra-individuelle du temps de réaction, du rapport subjectif des sujets ou encore en isolant des périodes de lapses d’attention soutenue). Nos résultats révèlent que les périodes d’attention optimale étaient associées à un engagement des modes de contrôle proactif et réactif chez les sujets sains alors que chez les sujets inattentifs et les patients souffrant de schizophrénie, ces périodes étaient associées au seul engagement du mode de contrôle réactif. Durant les périodes d’attention suboptimale, chez les sujets sains, le désengagement du seul mode de contrôle proactif révèle le rôle central joué par le cortex préfrontal dorsolatéral dans les fluctuations attentionnelles. Chez les sujets inattentifs et les patients schizophrènes, c’est davantage le cortex préfrontal médian, sous-tendant les mécanismes de contrôle réactif, qui serait impliqué.